On nous dit que la mort fait partie de la vie, même si elle en est l'antithèse et la conclusion. Je ne veux pas entrer dans des traités philosophiques ennuyeux. Ce qui est arrivé hier à un garçon que je connaissais est une tragédie, comme il y en a tant chaque jour. Pourtant, à cette tragédie, j'ai donné un visage, un visage souriant, un nom, le son d'une voix, quelques moments de plaisir passés ensemble, des amis communs. Mourir à 33 ans est toujours une tragédie ! Mourir dans un accident de la route par distraction ou par imprudence l'est encore plus car c'est une mort qui aurait pu être évitée.
Nous sommes en 2023 et nous parlons d'intelligence artificielle et de conduite autonome, mais même une technologie du début des années 2000 peut suffire à créer un protocole qui permet aux véhicules de communiquer entre eux et d'éviter autant de morts.
Je ne serai certainement pas le premier à proposer cette idée, mais pourquoi cherchons-nous des choses fantastiques comme la conduite autonome et pas des solutions plus pratiques et réalisables qui pourraient sauver des vies ? Parce que toutes les voitures devraient parler la même langue ! Quelle langue parler ? Qui la dicte ? Doit-elle être imposée par un organisme supérieur aux constructeurs automobiles ? À mon avis, c'est au niveau politique qu'il faut l'imposer.
Qui sait si un jour, une situation comme celle d'hier ne conduira pas à un résultat différent.
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