[ENG]
In the setting of a fictional New York, the power games between criminal gangs are ruled by one man: Easton Newburn, a private detective with a mysterious past. All we know of him is that he was once a policeman, while now he moves about the city's worst crime scenes, paid by the gangsters to solve or defuse cases that concern them closely. In short, he is a kind of organised crime problem solver.
With this premise begins one of the most recent comic series written by Chip Zdarsky. For the author, this is one of his first forays into realistic stories in the noir genre, which comes after years in which he has accustomed us to fantastic tales declined in all possible ways, from humour to horror.
A few notes on the authors
Jacob Phillips is the son of Sean Phillips, one of the greatest interpreters of noir comics, who in partnership with Ed Brubaker created some great stories, starting with that masterpiece Criminal. Jacob began his career in comics by colouring his father's work, particularly the more recent stories. He only made his debut as an illustrator in 2020, producing the thriller series That Texas Blood on texts by Chris Condon for Image Comics.
Chip Zdarsky, whose real name is Steve Murray, has carved out a place for himself among the most prolific and important authors in the US comics industry in recent years. His career as a comic book artist took off with his partnership with screenwriter Matt Fraction, with whom he created the award-winning Sex Criminals series for Image Comics in 2013. He then began an intense collaboration with Marvel Comics, for whom he scripted the titles Howard the Duck, Peter Parker: The Spectacular Spider-Man, Daredevil and Spider-Man: Life Story. At the same time, for Image Comics, he has carried out personal works such as Kaptara, The White Trees, Stillwater and The Silver Coin.
For the author, this is one of his first forays into realistic stories in the noir genre, which comes after years in which he has accustomed us to fantastic tales interpreted in all possible ways, from humour to horror.
Newburn
With Newburn, Zdarsky stages a crude and violent story that begins in media res, giving the reader very few points of reference, to reveal the backstories and secrets of its protagonists as it progresses in a largely episodic narrative, whose horizontal plot slowly evolves.
Thus, we get to know Newburn little by little: he is a middle-aged man, shy and silent. His most recurrent line is "hn", an expression suspended between assent and denial that says everything about his character. He is physically fit and gifted with uncommon intuition and intelligence. From the mafia to the yakuza, all the major gangsters respect him. Even the police treat him with kid gloves, in a game of trading mutual favours. His biggest problem is that he is always at the centre of some big mess. Criminals are still criminals, and even when you are their best asset you have to constantly watch your back.
The most important information for understanding the story is provided to us by the diary of Newburn's assistant: pages of text that break up the comic narrative to provide excerpts of history that contextualise events and tell the backstories of the various characters. Each chapter of the volume consists of eighteen pages, of which only sixteen are comics and the remaining two are text. This small number of comic pages means that the story is structured in an extremely tight manner, keeping the pace high and often switching from one situation to another.
The volume ends in a crescendo of situations that remain largely unresolved. The many mysteries revolving around Newburn's past also continue to remain so. All of which only adds to the curiosity and anticipation for the second volume.
source: https://imagecomics.com/comics/releases/newburn-vol-1
[FR]
Dans une New York fictive, les jeux de pouvoir entre les gangs criminels sont dirigés par un seul homme : Easton Newburn, un détective privé au passé mystérieux. Tout ce que l'on sait de lui, c'est qu'il a été policier, alors qu'aujourd'hui il se déplace sur les pires scènes de crime de la ville, payé par les gangsters pour résoudre ou désamorcer les affaires qui les concernent de près. En bref, il est une sorte de solutionneur de problèmes pour le crime organisé.
C'est sur ce postulat que débute l'une des plus récentes séries de bandes dessinées écrites par Chip Zdarsky. Pour l'auteur, il s'agit d'une de ses premières incursions dans les histoires réalistes du genre noir, après des années où il nous a habitués à des récits fantastiques déclinés sous toutes les formes possibles, de l'humour à l'horreur.
Quelques notes sur les auteurs
Jacob Phillips est le fils de Sean Phillips, l'un des plus grands interprètes de la bande dessinée noire, qui, en partenariat avec Ed Brubaker, a créé de grandes histoires, à commencer par le chef-d'œuvre Criminal. Jacob a commencé sa carrière dans la bande dessinée en colorisant les œuvres de son père, en particulier les histoires les plus récentes. Ce n'est qu'en 2020 qu'il fait ses débuts en tant qu'illustrateur, en réalisant la série de thrillers That Texas Blood sur des textes de Chris Condon pour Image Comics.
Chip Zdarsky, de son vrai nom Steve Murray, s'est taillé une place parmi les auteurs les plus prolifiques et les plus importants de l'industrie américaine de la bande dessinée ces dernières années. Sa carrière de dessinateur de comics a décollé grâce à son partenariat avec le scénariste Matt Fraction, avec lequel il a créé la série primée Sex Criminals pour Image Comics en 2013. Il entame ensuite une intense collaboration avec Marvel Comics, pour qui il scénarise les titres Howard the Duck, Peter Parker : The Spectacular Spider-Man, Daredevil et Spider-Man : Life Story. Parallèlement, pour Image Comics, il a réalisé des œuvres personnelles telles que Kaptara, The White Trees, Stillwater et The Silver Coin.
Pour l'auteur, il s'agit d'une de ses premières incursions dans des histoires réalistes du genre noir, après des années où il nous a habitués à des récits fantastiques interprétés de toutes les manières possibles, de l'humour à l'horreur.
Newburn
Avec Newburn, Zdarsky met en scène une histoire crue et violente, qui débute in media res, donnant très peu de repères au lecteur, pour révéler au fur et à mesure les backstories et les secrets de ses protagonistes dans un récit largement épisodique, dont la trame horizontale évolue lentement.
Ainsi, nous faisons peu à peu connaissance avec Newburn : c'est un homme d'âge mûr, timide et silencieux. Sa réplique la plus récurrente est "hn", une expression suspendue entre l'assentiment et le déni qui dit tout de son caractère. Il est en bonne forme physique et doté d'une intuition et d'une intelligence hors du commun. De la mafia au yakuza, tous les grands gangsters le respectent. Même la police le traite avec des gants, dans un jeu d'échange de faveurs mutuelles. Son plus grand problème est qu'il est toujours au centre d'un grand désordre. Les criminels restent des criminels, et même lorsque vous êtes leur meilleur atout, vous devez constamment surveiller vos arrières.
Les informations les plus importantes pour la compréhension de l'histoire nous sont fournies par le journal de l'assistant de Newburn : des pages de texte qui interrompent le récit de la bande dessinée pour fournir des extraits d'histoire qui contextualisent les événements et racontent l'histoire des différents personnages. Chaque chapitre du volume comprend dix-huit pages, dont seize seulement sont des bandes dessinées et les deux restantes du texte. Ce petit nombre de pages de bande dessinée signifie que le récit est structuré de manière extrêmement serrée, en maintenant toujours un rythme élevé et en passant souvent d'une situation à l'autre.
Le volume s'achève dans un crescendo de situations qui restent largement irrésolues. Même les nombreux mystères qui tournent autour du passé de Newburn continuent de l'être. Tout cela ne fait qu'augmenter la curiosité et l'attente du deuxième tome.
Source: https://www.bedetheque.com/serie-82849-BD-Newburn.html
